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    Merci François

     

    "Merci François", projet d'affiche, 2013.

     

     

     

     

    "Merci François" (détail), huile sur toile, novembre 2013.


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  • "Robespierre, une politique de la philosophie", Georges Labica, La fabrique éditions, 2013, note de bas de page : Ce qui donnera, dans la constitution de 1793, l’article XXXV ainsi rédigé : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

    Il suffit de voir comment l'actuel chef de l'État viole les droits des gens du peuple à simplement exister, à vivre, à travailler dignement, à obtenir un logement, des soins, un droit à l'éducation égal pour tous, etc. pour savoir que l'on est bien en tyrannie.

    Rarement dans l'histoire de ce pays on aura vu un gouvernement gérer à ce point les affaires économiques pour l'unique profit de l'intérêt privé des puissants. Avec un empressement que l'on ne connaît à personne avec ce degré de veulerie obscène, ces faux semblants entrainent l'opinion à un point de désespoir que l'on peine à imaginer. 

     

     

     


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    Le Kaïros serait ce dieu de l’antiquité grecque, presque totalement chauve, avec juste une mèche de cheveux sur le devant, qui symbolise le sens de l’occasion, qui faut attraper au vol, par les cheveux : il sert à signifier en pédagogie (voir l’excellent livre publié par ADT Quart Monde "Tous peuvent réussir ! Partir des élèves dont on n'attend rien", Régis Félix et onze enseignants membres d'ADT Quart Monde), ce sens enseignant qui fait advenir la circulation de la parole collective et la création par chacun des savoirs communs.

     Plutôt que d’imposer un ordre de transmission de l’information dont l’enseignant est l’unique dépositaire à écouter, l’idée est de faire que les élèves s’autorisent, deviennent  eux-mêmes les co-producteurs des contenus du cours, en apportant leur vécu extra scolaire qui est ainsi reconnu comme compétence. En revanche, abstraire les individus de leur propre existence semble un chemin difficile pour leur faire conjuguer l’école avec la vie.

    Le même constat peut être fait à propos de l’art. Une œuvre s’incarne autant qu’elle laisse le spectateur interpréter par le filtre de sa propre sensibilité vécue. Il n’est nul besoin de monopoliser le sens d’une création en la saturant d’un unique contenu. Tout en étant orientée, une œuvre peut être dans un mouvement de « retrait » (Heidegger), qui fait de son effacement même le signe de sa présence et d’une validité…

    Appliquant cette idée à l’affiche politique, le message devrait, tout en étant clair sur son orientation, demeurer ouvert et accessible par diverses entrées. L'affiche devrait être une chose qui vit sans être immédiatement épuisée par sa consommation linguistique, une présence et non pas ce strict appareil réduit, par une forme de violence, à sa plus indigente instrumentalisation.

     Enfin, cela peut éclairer ce que pourrait être une manière de s’adresser  politiquement aux autres : ne pas asséner slogans et arguments, aussi justifiés soient-ils, mais laisser advenir librement l’intérêt de l’autre pour  la chose publique par le fait d'être en retrait.  Ne jamais (ou le moins possible) l’accabler d’évidences argumentaires pour le laisser faire lui-même un chemin d’autorité et d’invention politique à partir de sa propre expérience.

     J’avoue que sur ce chapitre, résister à la tentation de marteler toutes ces choses que je lis et réfléchis sans cesse dans un contexte de grande violence idéologique, me semble encore hors de portée. Mais si cela peut toutefois réussir en pédagogie, en art et en affiche, pourquoi cela ne réussirait-il pas en politique ?

     

     


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    Le baiser

    Le baiser, projet d'affiche, 2013.

     

     

     

     


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