• Retour sur "Le retour"

     

     

    Conversation sur un oreiller

     

     

    -        Mais mon chéri, tu sais qu’il peut nous faire beaucoup de mal cet homme, dans la situation où il se trouve et avec ce qu’il peut dire sur toi, enfin sur nous ?..

    -        Je sais ma chérie, je sais. Tu ne crois pas tout de même que je n’y ai pas pensé ?!

    -        Oui mais alors, que comptes-tu faire ?

    -        J’ai ma petite idée…

    -        Non tu ne vas tout de même pas…?

    -        Si ! … Il le faudra tôt ou tard, il a acquis désormais une trop grande capacité de nuisance, tu sais. Il faut l’intercepter et… passer à autre chose.

    -        Mais il t’a pourtant bien aidé il n’y a pas bien longtemps ?

    -        Oui mais c’est une autre histoire, c’est du passé, et justement, il faut faire disparaître cela.

    -        Mais alors comment comptes-tu t’y prendre ?  Chéri tu me fais peur. Je sais que tu es fort, mais c’est risqué tout ça ; cela peut se savoir.

    -        Ne t’inquiètes pas, les gens ne voient presque rien ! il y a un tel tumulte dans tous ces évènements. Un incident de plus, personne ne le remarquera.

    -        Mais qui peut faire cela pour toi ?

    -        Mais ma chérie,... il y a dans ce pays des hommes d’élite, capables de ce genre de choses, avec toute la discrétion qu’ils savent garder dans leur fonction.

    -        Bon, si tu es si sûr, je te fais confiance.

    -        Comme toujours ma belle ?

    -        Comme toujours !

     

    Il y a dans cette histoire inventée comme un souvenir des dialogues secrets de Macbeth. Le complot, le crime, la croyance en l’impunité ; et surtout le dénouement, qui demande  encore à s’accomplir,  consistant en cette « forêt qui marche »  - signe ultime de la fin de la tyrannie. La forêt qui marche, ce sont chez Shakespeare les soldats de l’armée unie, couverts de feuillages, qui avancent vers le château de Macbeth pour abattre le tyran. Cette forêt, pourrait être pour tous ceux qui aiment à espérer entre les lignes, le peuple uni, qui avec la ruse démultipliée d’individus inventifs et  la puissance de la conviction, pourrait un jour renverser la tyrannie (de la finance). Mais ce jour, avouons-le comme un appel, ne se dessine pas encore nettement !!...


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