• J'ai le plaisir de vous informer de la création d'un nouveau blog portant sur des objets d'un autre temps : http://objetsdunautretemps.eklablog.com 

    Bonne visite. 

     

     

    J. A. 


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    À voir les professeurs de mathématiques, de technologie, de sciences physiques, participer désormais aux jurys de l’épreuve nationale d’histoire des arts en collège, on peut en déduire qu’aussi compétents soient-ils dans leur discipline, il leur est demandé de se soumettre et  participer à une escroquerie intellectuelle.

    Au prétexte démagogique que l’art est perçu comme « faisant partie de la vie », et bien qu’il existe des dizaines de milliers de diplômés des multiples UFR d’histoire de l’art de France capables d’encadrer intellectuellement une épreuve nationale digne de ce nom au niveau collège (mais qu’il faudrait rétribuer), il est demandé à chaque établissement, dans la plus grande confusion, de bricoler un encadrement avec plus de 85% des membres du jury sans qualification spécifique d’histoire le d’art.

    Que dirions-nous, parents, si nos enfants, passant leur CAP de cuisine, avaient dans leur jury des adultes sans formation, au prétexte que la cuisine étant par nécessité pratiquée par presque tout le monde au quotidien, il doit être possible pour n’importe qui de participer à l’attribution d’un diplôme de gastronomie ?

    À entendre un principal de collège demander publiquement à des professeurs de mathématiques de prévoir de s’impliquer davantage à la préparation de l’épreuve l’année prochaine, on assiste à quelque chose qui dépasse le simple cafouillage, pour dévoiler une entreprise de déconstruction des compétences et des reconnaissances des diplômes acquis par les enseignants, participant ainsi de leur dévalorisation statutaire et salariale. 

    D’ailleurs, à ce régime, pourquoi faudrait-il des écoles, et à quoi servent des écoles ? Puisque des diplômes peuvent être attribués par des personnes non formées dans la discipline ainsi évaluée. Que doivent penser les élèves de 14-15 ans passant l’épreuve, lorsque leur propre fragilité se frotte à celle, bien moins justifiable, de l’institution qui leur fait passer leur « diplôme » ? Est-ce un bizutage de plus pour leur apprendre que tout n’est qu’illusion et mensonge dans la société où on les emmène par la main ? Sauront-ils alors par cette « épreuve », comment se comporter dans la vie, en apprenant ainsi à cacher, comme leurs professeurs, leur absence de compétence pour un poste qui serait plus approprié à quelqu’un de formé mais qu’il faudrait payer à hauteur de cette qualification supplémentaire ?

    Le sentiment de culpabilité qui flotte dans une telle entreprise de mystification envers des jeunes gens et leurs parents, n’a d’égal que celui de chercher à en minimiser la portée, considérant que « ce ne sont là que des très jeunes gens ». Voilà pour le mépris en chaine, qui, partant de la discipline non considérée pour ce qu’elle est, dégringole sur les personnels appelés à faire de manière répétée, des choses contre leur fierté du travail bien fait, puis sur les enfants, pour lesquels, à leur âge, comme on sait, « rien n’a d’importance ». 

    Ce mépris, ne venant que des élites soucieuses pour leur propre progéniture du meilleur de l’écrémage et de l’évitement scolaire, témoigne de l’abaissement dans lequel on entend en haut lieu, enfoncer le reste de la population. Après « du pain et des jeux », l’histoire des arts participe d’une opération de maintien de l’ordre hiérarchique, juxtaposant par fausses réformes interposées sans moyens, écrans de fumée après écrans de fumée. Le « public » est bien, d’ores et déjà, appelé à donner une validation « institutionnelle » pendant les émissions de téléréalité. Pourquoi les diplômes nationaux ne seraient-il pas désormais, en ces temps d’essorage des finances publiques vers les fortunes privées, attribués à moindre coût, par tous les gens qui « like » l’histoire des arts et à qui on ne donne pas trop le choix ?

     


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    CHAUSSURE DE SPORT ÉCOLOGIQUE MADE IN FRANCE

     

    Soutenu par Joël Auxenfans www.legymnase.bizwww.desformespolitiques.eklablog.fr

     

     

     

    Impossible actuellement d’acheter en France une paire de chaussures de sport multi usages en matériaux écologiques naturels ou recyclés, et qui ne soit pas importée de l’autre bout du monde, fabriquée dans des conditions sociales et environnementales indignes. Les sportifs par millions, tels qu’ils se chaussent, contribuent donc à polluer la planète et à alimenter un commerce inéquitable. Le projet consiste donc à proposer une chaussure fabriquée en France et donc à faible empreinte carbone, avec des matériaux recyclable ou naturels. Les utilisateurs ne cherchent pas une technicité excessive mais quelque chose de bien réalisé, esthétique tout en restant simple et résistant, facile d’entretien, recyclable, qui leur permette d’apprécier vraiment le plein air et les sports en salle. La chaussure doit permettre un effort soutenu en course, jeu de ballon, activités sportives diverses et promenade en plein air ou être portée en ville et devenir une mode écologique. Le projet vise la relocalisation d’emplois pour un produit d’usage courant simple, élégant et robuste à la fois. L’idée de participer par le sport à revaloriser l’environnement et l’économie locale au lieu de les détruire devrait logiquement recueillir l’adhésion d’un public de plus en plus large. En participant à la diffusion du prototype, on peut convaincre les sportifs de prendre en compte dans leur achat l’ensemble des paramètres de prix qui d’ordinaire leur sont occultés. Cotisations sociales et retraites, emploi, environnement, développement de savoir faire de grande qualité, valeur esthétique doivent convaincre les amateurs éclairés de chaussures de sport en France. La cordonnerie Henry Canin à Grenoble a réalisé pour moi une chaussure d'un grand confort, faite main sur mesure et modifiée d’après l’un de ses modèles : 180 €. www.lechaussemontagne.fr

     

    CHAUSSURE DE SPORT ÉCOLOGIQUE MADE IN FRANCE

     

     

     

     


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    « François Hollande parle retraite sur les terres de Jean Jaurès »

     

    (France Info)

     

     

     

    Plusieurs personnes – des connues, des moins connues – ont vécu récemment des accidents de ski. Plutôt graves, en tout cas douloureux, handicapants, déstabilisant, révélateurs de vies de labeur largement déséquilibrées, et qui conduisent souvent chaque victime à revoir ses priorités : « il doit y avoir d’autres manières de pouvoir se faire plaisir » m’a dit l’une d’entre elles, visiblement décidée à passer à autre chose. 

    Je ne saurais trop encourager ce processus de réévaluation de ces activités qui drainent une énergie collective et financière absolument disproportionnée et ignorante vis-à-vis de l’état du monde. Non pas qu’il faille se priver de plaisirs de plein air ou de vacances. Mais y a-t-il besoin à ce point et pour l’éternité de télésièges et de murs de bosses en travers des montagnes, d’embouteillages et de journées noires à l’arrivée et au départ, de week-end de trois jours tout compris ? Ceci alors que la terre et les populations sont partout affligées de ruines économiques et écologiques qui devraient conduire logiquement tout être humain à s’interroger sur le caractère mortel d’un tel délire mondial.

    L’impression d’inutilité de cette débauche d’énergie de divertissement frappe quiconque regarde en face les menaces dans lesquelles est engagé le monde : un projet pourrait être alors de repenser les priorités. Au sacrifice de l’économie touristique ? Mais n’est-ce pas notre bon Fabius-homme-de-gauche, qui, pour cette même « économie touristique », prêche pour le travail du dimanche ?!... Actuellement, entendre un autre discours d’un socialiste aurait quelque chose de surprenant voire d’inquiétant : seraient-ils devenus de gauche ? À force de nous croire obligés de  suivre les sirènes libérales qui nous invitent à exiger de pouvoir jouir à n’importe quel prix, fusse-t-il celui de la misère sociale des autres, des ravages planétaires, et autres gaspillages exponentiels, devons-nous abandonner tout esprit de réserve ?

    Parce qu’il y a une cohérence limpide entre le fait de mentir absolument à jet continu comme le fait le président Hollande, qui se réfère à Jaurès en cassant les retraites et les services public avec la même indécence que son prédécesseur l’avait fait à propos de Guy Môquet en ruinant le programme du conseil national de la Résistance. Ces gens se savent en mesure de pouvoir compter encore assez longtemps sur un réservoir inépuisable de benêts, toujours prêts à se trouver là pour serrer la main de l’ « homme illustre » fût-il un illustre menteur. Et ils ont raison, ces politiciens, pourquoi devraient-ils se priver de se servir de cette faculté des gens à se laisser berner. 

    Dans une interview de Jacques Sapir (L’Humanité 23.04.2014), on apprend que de plus en plus d’économistes plaident pour une sortie de l’Euro. Jacques Sapir en fait partie et évoque aussi rapidement Bernard Maris, conseiller à la banque de France, Jacques Mazier, Henri Sterdyniak, Frédéric Lordon, et cela nous amène au site des économistes atterrés http://atterres.org/users/jmazier où l’on voit des dizaines de chercheurs, pas précisément novices ou ignorants, qui sont unanimes pour exiger une autre économie politique. Mais il y en a encore plus à l’étranger nous dit Jacques Sapir : « Pissarides, un ancien fervent européiste, Joao Ferreira do Amara, qui fut conseiller économique du président du Portugal de 1991 à 2000, Hans-Olaf Henkel, ancien président du MEDEF allemand, Alfred Steinherr, ancien vice directeur des recherches au FMI, Juan Francisco Martin Seco, qui a été le secrétaire général aux finances en Espagne, on ne peut hélas tous les citer… » 

    Il y a donc un modèle économique à inventer ensemble en modifiant le rapport de force à propos des choses importantes : il n’est par exemple pas incompatible de travailler à une modération des appétits consuméristes, en apprenant chacun à cibler ses priorités fondées sur la réflexion et l’éthique plutôt que sur l’impulsion et le conformisme. Il est possible de choisir de renoncer à certaines choses lorsque l’on sait le mal qu’elles engendrent par ailleurs. On peut recentrer les initiatives possibles sur celles qui favorisent la vie, la relocalisation des activités, la préservation des savoir et des cultures, la qualité des relations de travail, la qualité des paysages. Cela demande probablement de quitter l’Euro dans sa forme actuelle. 

    Jacques Sapir explique : « Les calculs réalisés avec P. Murer et C. Durand (dans leur livre commun Les scénarii de dissolution de l’Euro de Jacques Sapir avec Philippe Murer et Cédric Durand, fondation ResPublica. Paris, septembre 2013) montrent qu’une telle possibilité, en adoptant une hypothèse de dévaluations compétitives des divers autres pays de l’Europe du sud, donnerait un coup de fouet impressionnant à l’économie française, entrainant une croissance – toute chose étant égale par ailleurs – de 15% à 22% sur une durée de quatre ans. Il faut signaler ici que non seulement l’industrie serait la grande bénéficiaire de cette dépréciation, mais que son effet bénéfique se ferait aussi sentir dans les services, soit des branches qui sont très sensibles à des mouvements de taux de change, comme le tourisme. Le chômage baisserait de manière spectaculaire avec une création nette d’emplois de 1,5 à 2,2 millions en trois ans. (…) »

    Il y aurait donc une autre façon possible de penser le développement du tourisme que d’obliger les gens à travailler leur dimanche. Mais il y aurait aussi une autre façon de penser le développement du tourisme qui opte pour des choix moins générateurs de gaspillages d’énergie et de violence sur les paysages et les vies des gens. Pour reprendre la réflexion remarquable de Bernard Stiegler http://pharmakon.fr/wordpress/cours-du-15-mars-2014-cours-n°7-annee-20132014/ , il faudrait considérer que les moments que nous aspirons à vivre dans ces « espaces de lumière », devraient être autant que possible évalués à l’aune des zones d’ombres qu’ils engendrent inévitablement. À savoir, lorsque je veux passer un séjour en un lieu de consommation touristique, je devrais me poser la question de ce que je réalise réellement à travers cette consommation, de ce que je désire vraiment. Et je verrai que par ces moyens de consommations touristiques plus ou moins prestigieux, délirants, ou pseudo exotiques, je fuis au contraire la possibilité de commencer ou continuer à penser, à créer et inventer ma vie, à réaliser une chose de ma vie. Ce consumérisme touristique nous paralyse, nous prive de capacité de perspicacité dans ce que nous entreprenons. Il est une tromperie.

    Aussi, visiter un lieu, un pays une culture devrait si possible ne pas se mener sur un mode de défoulement compensateur des frustrations accumulées dans nos vies diminuées. Ce devrait être un moment de poésie, c’est-à-dire de faire quelque chose dans notre vie, de continuer cette chose unique qu’est notre vie. Tout le contraire de ces rêves de captation produits par des industries du rêve préfabriqué et toxique, qui entravent l’imagination et l’autonomie des publics qui en subissent les effets.

    Il y a donc un grand combat à mener pour que les publics s’émancipent des grands moyens de contrôle de leurs activités et de leurs rêves. Renoncer à la télévision, renoncer aux grandes firmes multinationales, renoncer aux grands flux touristiques imbéciles, trouver d’autres chemins de traverse, d’autres temps et d’autres durées, d’autres relations et d’autres rencontres, d’autres solidarités et d’autres goûts plus vrais, moins fabriqués, moins conditionnés, moins passifs.

    Donc passer à autre chose serait ici l’urgence absolue pour pouvoir être en mesure de pratiquer immédiatement une autre économie des pratiques et du temps. Apprécier le monde doit pouvoir passer par une approche plus raisonnable et plus inventive à la fois, plus lyrique et plus sensible, bref plus jouissive paradoxalement. Il n’y a aucun besoin d’aller si loin, pour si cher, pour voir des gens si pauvres, pour être à ce point servi par autant de domesticité, pour gaspiller autant de matière, d’énergie, d’espaces sacrifiés à nos plaisirs abusifs et oublieux de toutes espèces de conséquences. Il y a aujourd’hui plus que jamais matière à respecter ce qu’il faut prendre en considération dans chacun de nos actes en terme de conséquences évaluables. Trouver un juste équilibre entre nos désirs et le possible, le tenable. Cette économie du plaisir est la seule possible pour partager un avenir collectif sur cette terre. Les mêmes choses peuvent avoir un caractère destructeur et emprisonnant ou libérateur et constructeur, tout est question de dosage et de finalité.

    Bernard Stiegler dit qu’il y a communauté de sens entre les mots origine et génie : à savoir que le génie est celui qui est à l’origine de lui-même, qui se réalise. Cela ne le prive pas des ressources qu’il peut puiser autour de lui, cela replace seulement le mouvement dans lequel il se situe ; il ne s’agit pas d’idéaliser et de se croire « génial » ; il s’agit de libérer ce qui en chacun procède du génie, c’est-à-dire de cette capacité de s’originer soi-même parmi les autres et avec les autres. Et c’est là, entre autre, une condition de la création de la vie politique, avec des gens qui ne font pas qu’opiner ou suivre un leader et des idées toutes faites, des modes consuméristes et des mauvaises habitudes introduites de l’extérieur. L’invention de l’avenir ne peut se faire qu’avec des citoyens qui pensent, inventent leur propre vie, résistent aux conformismes, ne se perdent pas en courses collectives vers des jouissances stéréotypées mais de posent comme expérimentation singulière retenue. Retenu ne veut pas dire ici « coincé », cela signifie maintenue dans des limites pensées et évaluées comme les plus justes au sein des circonstances du moment. 

    Je ne vois pas là qu’il y ait une impossibilité pour chacun de tenter cet effort de production de soi-même avec et sur le monde. Je ne vois pas en tout cas comment le monde pourrait éviter la catastrophe et changer en mieux sans cela.

     

     

     

     

     

     


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  • Nous apprenons que le seul enseignement tiré par le président Hollande après le vote des municipales était de placer encore un peu plus la barre à droite, avec un premier ministre menant ouvertement son jeu sur le terrain des idées de la droite proche du FN (la fameuse « porosité » !). Comme le cadre d’austérité pour la population et de largesses sans contrepartie pour le milieu de la finance reste inchangé, vous pouvez parier que l’aggravation de la crise, malgré divers subterfuges communicationnels, ira bon train ; avec son contre coup d’abstention accentuée et de vote F-Haine montant en flèche. Pas besoin d’être Madame Soleil sur ce coup-là.

    Conséquence immédiate : la misère générale en progression à tous les étages !

    Exemple :
    La pétition nationale : « le  changement à l’Université et dans la Recherche, c’est maintenant ? » a déjà réuni plus de 2500 signatures en deux jours :https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CDQQFjAA&url=https%3A%2F%2Fwww.change.org%2Ffr%2Fp%25C3%25A9titions%2Fminist%25C3%25A8re-de-l-%25C3%25A9ducation-nationale-de-l-enseignement-sup%25C3%25A9rieur-et-de-la-recherche-tribune-le-changement-%25C3%25A0-l-universit%25C3%25A9-et-dans-la-recherche-c-est-maintenant&ei=iSNBU__RBamp0QWw7YHYBA&usg=AFQjCNGn6bGY1VkGSDk-Mt8i0x-p4-ARbA&sig2=Wjy9pHUwFiFsq9AjY68Ucg>  (signez-là !)

    Autre exemple dans un collège : la remise des bulletins apparaît comme superflue pour des familles d’enfants très intégrés scolairement tandis qu’elle humilie encore plus celles des enfants n’ayant pas eu la chance de naître là où elle est acquise dès la naissance. Cesser ce rite scolaire chronophage pour que les professeurs s’emploient plutôt à recevoir en amont dans l’année les enfants en difficulté scolaire et leur famille, pour mieux se connaître et ne pas uniquement se parler de notes et de moyennes, serait utile et simple. Savez-vous ce qui, très probablement, bloquera ce dispositif pourtant capable de redonner confiance à des enfants sans espoir ? Le prix des timbres ! Parce qu’envoyer 600 bulletins par la Poste coûte plus de 500 Euros et que recevoir les parents y compris ceux qui n’en ont aucun besoin lors de matinées très cérémonieuses permet, surtout, d’économiser l’affranchissement ! Et voilà à quoi servent les professeurs aujourd’hui !... Encore une façon de respecter l’éducation et les enseignants, pour s’étonner ensuite de l’indiscipline en classe !... Avec 50 milliards à trouver en trois ans pour remplir les coffres de banques, vous pensez bien que les remises de bulletins, même inutiles ou contreproductives, ont encore de longs jours devant elles … Et ce sera les professeurs que l’on taxera de freiner les évolutions !

    De ce qu’il faut bien appeler « l’autre côté », celui du milieu financier, on apprend que par exemple (mais il y en a des milliers d’autres de part le monde et donc en France aussi), «The great Fed Robbery » (Le grand vol de la Banque Fédérale)  fut l’un des moments forts de 2013 : 1 milliard de dollars ont été transférés en 0,02 seconde ; (…) Les traders à hautes fréquences, dont les algorithmes se trouvent à quelques mètres des plateformes d’échange afin d’accéder aux données des marchés le plus rapidement possible, firent donc leur travail en quelques millisecondes. »  (interview d’Alexandre Laumonnier, auteur de « 6, le soulèvement des machines » chez Zones, dans l’Humanité du 4 avril). On a envie de se dire : Mais à quoi vraiment d’utile servent ces gens et leurs donneurs d’ordres ? Et s’ils disparaissaient de la surface de la terre, le monde en serait-il vraiment si malheureux au point de ne pas y survivre et de ne pas vivre plus heureux ? Vraiment ? …

     

     

     

     

     

     

     


     
     


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